Lors des salons, des visiteurs nous ont faits part de leur intérêt pour notre produit mais en version exclusivement DCC.
Effectivement, vous êtes nombreux à posséder une centrale DCC, des boitiers de rétro-signalisation et/ou des décodeurs d’accessoires ; aussi, depuis début 2022, nous avons rendu Ladybird compatible avec un environnement exclusivement DCC.
Cette évolution n’est pas une nouvelle version de Ladybird ; nous avons implémenté, dans la version analogique/DCC, le protocole XPressNet qui permet le dialogue avec les centrales DCC qui supportent ce protocole. En résumé, il n’y a qu’une seule version de Ladybird qui est capable de piloter l’électronique développée par Ligéa et/ou les principales centrales du commerce dotées de XPressNet.
Nous étudions l’implémentation d’autres protocoles : Z21, ESU, LocoNet, ….
Nous présentons, ci-après, les trois architectures supportées par Ladybird DCC
Cette architecture est classique dans le sens qu’elle est utilisée par la quasi totalité des systèmes de pilotage de trains en DCC.
Ladybird est installé sur un PC et communique avec la centrale au moyen du protocole XPressNet.
Le protocole XPressNet permet :
- d’envoyer, via la centrale, les ordres aux trains (vitesse, touches de fonction) et aux décodeurs de moteur d’aiguillage ou de signal.
- de récupérer les informations de rétro-signalisation ; les boitiers de rétro-signalisation sont raccordés à la centrale au moyen de bus type S88, RS, RBus, …
Cette architecture utilise des boitiers électroniques développés par Ligéa.
Cette architecture est similaire à l’architecture Ladybird analogique/DCC à l’exception des boitiers DCC et rétro signalisation qui sont simplifiées puisqu’ils génèrent uniquement un signal DCC.
Il faut souligner que, contrairement à l’architecture Ladybird analogique/DCC qui est centralisée, l’architecture Ligéa peut êtres répartie sur le réseau, ce qui limite la longueur des câblages.
Le synoptique, ci-après, explicite cette architecture :
Un boitier de communication assure l’interface entre le réseau Ethernet et le bus de communication.
Le boitier DCC et retro-signalisation possède 12 sorties indépendantes qui permettent de raccorder les différentes portions de voie comme montré ci-dessous :
Chaque portion de voie doit être isolée à chacune de ses extrémités.
Le boitier DCC et rétro-signalisation comporte 12 sorties qui sont capables de délivrer 2,5 A chacune (les composants utilisés permettent de délivrer 3 A ; par souci de durabilité, Ligéa a limité l’intensité maximale).
Cette solution peut être intéressante suivant plusieurs critères :
- le câblage sera simplifié pour les réseaux préalablement équipés en analogique avec des portions de voies isolées les unes des autres ;
- la gestion des ordres DCC pour les trains est mieux optimisée qu’une centrale DCC du commerce ;
- pour les réseau importants, il n’est pas nécessaire d’avoir recours à des boosters ;
- la polarisation du signal DCC en fonction du sens de marche prémunit des courts-circuits, notamment, dans les boucles de retournement où il n’est pas nécessaire d’installer un module automatique d’inversion de polarité.
Ligéa à développé cette architecture en s’appuyant sur ses compétences acquises dans le domaine de l’automatisme industriel.
Cette architecture possède des temps de réponse extrêmement courts (inférieurs à 50 ms) qui permet de régénérer, 10 fois par seconde, la totalité des sorties des boitiers Ligéa. A titre d’exemple, le réseau le plus important équipé avec la technologie Ligéa possède les caractéristiques suivantes :
- 256 points de rétro-signalisation (détection des trains) ;
- 91 moteurs d’aiguillage (commande et rétro-signalisation de position) ;
- 119 signaux soit 392 feux.
La commande des trains est parfaitement fluide ; la latence du système est imperceptible par l’utilisateur.
L’électronique développée par Ligéa est commercialisée depuis 2018 et le taux de pannes observé est de 0%.
Cette architecture est mixte dans le sens qu’elle est un mixte entre l’architecture DCC classique et l’architecture Ligéa.
Le synoptique, ci-dessous, montre un exemple d’architecture qui utilise concomitamment des boitiers raccordés à la centrale DCC (décodeurs de fonction et de rétro-signalisation) et des boitiers développés par Ligéa.
Les produits Ligéa existent sous deux formes :
- des boitiers individuels ;
- des coffrets dans lesquels peuvent être insérées des cartes de commande de moteurs, de signaux ou de retro-signalisation.
L’utilisation de cartes Ligéa présente plusieurs avantages :
- on limite, sur le bus DCC, les ordres transmis aux décodeurs de fonction, ce qui permet de diminuer le temps de latence des ordres envoyés aux locomotives ;
- les ordres envoyés aux cartes/boitiers Ligéa est très rapide ; le temps de réponse est inférieur à 50 mS pour l’ensemble des boitiers (les sorties des boitiers Ligéa sont régénérées en totalité 10 fois par seconde, ce qui serait impossible avec le bus DCC).
Comme indiqué dans l’onglet “Architecture Ligéa”, Ligéa s’est appuyé sur ses compétences dans le domaine de l’automatisme industriel pour développer ses boitiers.